Publié par Magali Marc le 15 mai 2019

Après l’attentat terroriste perpétré au Sri Lanka en avril dernier, le premier ministre, Justin Trudeau a dit que « Le Canada condamne fermement ces attentats haineux perpétrés dans des hôtels et contre des Chrétiens lors de la prière dans les églises. Les lieux de culte sont sacrés, et tous devraient y être en sécurité. Personne ne devrait être ciblé en raison de ses croyances.» Mais il s’est bien gardé de prononcer les mots « djihad » ou « terroristes islamiques ».

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet éditorial du Comité de rédaction du Toronto Sun, paru le 13 mai.


Trudeau doit cesser de se plier au politiquement correct et lutter contre le terrorisme

Quand le premier ministre Justin Trudeau va-t-il faire passer la sécurité des Canadiens avant le politiquement correct, la politique identitaire et le léchage de bottes sur la question du terrorisme mondial ?
Au cours des derniers mois, à cause du lobbying constant de certains membres des minorités, le gouvernement Trudeau a supprimé rétroactivement toute référence à l’extrémisme sikh, chiite, sunnite et islamiste du Rapport public de 2018 concernant la menace terroriste au Canada.

Nous lisons à présent dans le National Post que quelques jours avant sa visite officielle en Inde au début de 2018, des représentants canadiens ont exhorté la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, d’assurer les responsables de la sécurité en Inde que « le Canada prend l’extrémisme sikh au sérieux et respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Inde ».

Les notes de briefing de Mme Freeland, obtenues dans le cadre d’une demande d’accès à l’information, contenaient des paragraphes supplémentaires sur la façon dont le Canada réagissait au «terrorisme sikh» qui avaient été expurgés.

Malgré les efforts déployés pour améliorer les relations avec le gouvernement indien, qui s’était dit préoccupé par la mollesse du Canada face à l’extrémisme sikh, le voyage de Trudeau en Inde a été un fiasco.

L’une des raisons en est que Jaspal Atwal, reconnu coupable de tentative de meurtre sur la personne d’un ministre indien en 1986, a été invité à un événement du Parti Libéral lors de la visite de Trudeau.

L’ancien analyste du Service canadien du renseignement de sécurité, Phil Gurski, qui travaillait également à Sécurité publique du Canada, a été cité ce mois-ci par Global News qui décrivait les messages contradictoires du gouvernement Trudeau concernant l’extrémisme comme ressemblant à une comédie d’erreurs, « le politiquement correct et l’électoralisme devenu fou. L’incapacité de nommer une menace la rend plus difficile à identifier et à neutraliser. »

Ujjjal Dosanjh, ancien ministre libéral fédéral et premier ministre néo-démocrate de la Colombie-Britannique, un opposant de longue date à l’extrémisme sikh, a déclaré à Anthony Furey du Toronto Sun, le mois dernier, que la suppression de la référence à l’extrémisme sikh dans le rapport sur le terrorisme était « un cas extrême de démagogie politique de la part de M. Trudeau » qui « sape les efforts des services canadiens du renseignement ou du moins leur indépendance lorsqu’il s’agit d’identifier les menaces ».

Identifier les extrémismes sikh, sunnite, chiite et islamiste ne signifie pas que tous les sikhs et musulmans sont extrémistes, tout comme identifier les «suprématistes blancs» ne signifie pas que tous les blancs sont racistes.

Cela signifie que dans chacune de ces communautés, il y a une petite minorité prédisposée au terrorisme.
Pour les combattre efficacement, il faut les identifier comme telles.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : EDITORIAL: Stop pandering and fight terrorism

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading